la bouche en cœur qui plaque sur mon front, maman, ce souvenir, il me désinhibe avec violence, martyrise mes pensées et embrume ma vision avec stupeur. j'ai le regard mélancolie, le souvenir de ta voix, comme une vibration qui vient percuter mes sens, les perles d'eaux qui longent mes joues pour se perdre sur le bitume, les yeux rouge sang pointant vers les cieux, le palpitant qui cesse d'exister. elle et moi, un bordel d'amour.. la durer de sa vie dans la mienne, si éphémère, transperce mon cœur. elle, un cadavre dans sa tombe face à moi, âme sans fond, faible.

la lumière du jour qui vient brûler mes rétines, l'âme fumeuse, l'âme alcool, l'halène qui déterre les morts, ma réputation qui prend le large. j'ai la démarche qui vacille, le corps qui heurte le sol, la lèvre écorchée qui arrache. j'ai la lâcheté qui marche à mes côtés, le regard tombant vers l’asphalte. elle qui me tend la main, la pensée pure, le regard insouciant. l'épaule qui rassure, qui met à nue mes faiblesses, un ange qui pique une tête dans mon nid à emmerde, celle qui remet en place ma vie bordel. le souvenir qu'on maudit à deux, la frustration qui prend mon cœur, sa pique. elle me suit, dépendante d'amitié, mon cœur qui calfeutre son esprit, et y'a sa tête qui tombera à mes côtés.

loyer – ?? dollars
tableau wharol, contrefaçon – 28 dollars
mini shoker – 40 dollars
sac fourre-tout – 30 dollars
moustiquaire – 5 dollars
paquet de strings moitié prix – 15 dollars
recourbe cils – 3 dolars

janvier
février
mars. reed, 16
avril. me, 24
mai
juin. dad, 5 - sister, 23
juillet
août. mom, 30
septembre
octobre
novembre
décembre

y'a dans ma tête, ce genou à terre et le regard amour, perdu dans ses prunelles, y'a son discours qui bouleverse, le myocarde qui s'affole et mes larmes dansantes. le son des violons, le regard passion, la bague qu'il pointe au-dessus de ma vue. le veux-tu m'épouser prononcé d'une voix roque, craquant, mes jambes tremblantes qui lâche, mon corps entre ses bras, son âme dans la mienne, connecté à ma moitié, à jamais.

coolio - gangsta paradise
fugees - killing me softly with is song
madonna - la isla bonita
lao ra - no pressure
matoma, noah cyrus - slow
haevn - back in the water
the beach boy - surfin' usa
aqua - barbie girl

- le bout des doigts martelés, mon corps allongé sur l’asphalte, la vie d'avant qui me prend par les tripes, dureté à en faire méditer, la main qui pénètre la chevelure abîmée, poupée qui apaise les mœurs amères, la poitrine qui dégonfle, paupières écluses et clouées, y'a mon âme qui respire. (la poupée shelby)
- le rouge dans ses yeux, il pique, te met à terre, il t’égosille d'un battement de cils. l'atmosphère pesante qui règne en maître, le goût du mal en guise d'accroche. un combat de coqs, peu vaillant, les paroles en guise de poing, y'a comme un freestyle d'injure qui s'abat sur l'arène, des mots qui déshabille, qui flirte avec le diable. j'aime le rendez-vous des âmes perdus, le désarmement pour victoire, j'viens juste donner des leçons, un goût pimbêche en bouche, le regard qui provoque, y'a un truc qui se passe à l'intérieur de mon être. (le freestyle).
- puis y'a les poings qui prennent la place des mots, mon corps meurtri d'hématome qui crie l'abandon et l'âme qui pense victoire. des kicks et des kicks à en faire tomber les têtes, la princesse devenue méphistophélique, elle perce et tourmente les esprits faibles, gagne et perd, mais les lèvres qui esquissent impétuosité, l'orgueil victoire et l'air stupéfait du public, flatte le bas des hommes, le jean serré au niveau de l'entre-jambes. (le fight club)