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 tu m'as rendu moins bavard ; luna

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Cesario Fonollosa
Cesario Fonollosa


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MessageSujet: tu m'as rendu moins bavard ; luna    tu m'as rendu moins bavard ; luna  EmptyDim 2 Sep - 16:27


elles ondulent. les notes exquises vont et viennent en une délicieuse brise latine qui résonne jusqu'aux oreilles du monde. doux airs qui s'entremêlent à la précieuse chaleur des jours heureux. il se délecte des crocs qui se découvrent, les traits tirés par les rayons qui apaisent les coeurs figés. des échos de bonheur comme de fougueux éclats parcourent les rues et les boulevards, remède terriblement contagieux qui s'élève et chatouille les plus hauts sommets où sommeillent encore les âmes épuisées. les pupilles scintillent sous les vives lueurs ambrées qui maculent la ville éveillée. il est immobile, niché sur son juchoir à guetter les corps qui s'échouent au compte goutte entre ses quatre murs. il y a les sourires, astres divins qui chassent l'ennui meurtrière. il y a les visages immuables, tristes spectres qui s'agitent avec l'envie furieuse de subsister, en vain. il y a le monde, il y a l'univers et ses mille nuances qui se heurtent aux portes de son royaume avec l'envie de partager, d'aimer, de détester, parfait distillat concentré dans quelques mètres carrés à peine. elle grouille, la vie, intense effervescence qu'il se perd à observer derrière son médiocre comptoir où les cravates côtoient bien souvent les habits de fortune. carrefour des rencontres impromptues, doux foyer qui rassemble. les heures, petites étoiles éphémères, se consument avec une lenteur déconcertante, étouffées par l'irrépressible envie d'exister à son tour, d'être happé par la vague des corps qui évoluent, des corps qui se meuvent, poussés par les besoins primaires. mais il attend patiemment qu'un autre prenne la relève, qu'une âme nouvelle cesse d'être l'espace de quelques heures à peine. les silhouettes glissent entre les étalages et parsèment des éclats de voix qui résonnent et se perdent jusqu'à lui. de délicieuses tonalités qui animent avec innocence son enfer silencieux. il relève ses deux billes pétillantes sur la chevelure sombre qui vacillait sous ses yeux.  « Bonjour madame. »  ses doigts se referment délicatement sur son compagnon inanimé qui attire l'oeil des enfants préservés de la noirceur de l'univers. « Je suis un peu grand pour aimer les oursons, tu le veux ?  » sa voix, mielleuse, résonne en de parfais éclats de bienveillance. son visage rayonne pour un temps seulement « Si vous voulez, on a une promotion sur les jalapeño, je suis pas certain que ça puisse vous intéresser, mais mon patron, un vrai dragon, veut absolument écouler le stock, du coup, je suis dans l'obligation de vous les proposer » il n'a pas vraiment relevé les traits familiers qui lui font face. il n'a pas vraiment relevé les douloureux souvenirs d'une famille déchirée. il n'a pas vraiment relevé le feu qui prenait juste sous son nez, furieux brasier qui ne tarderait pas à engloutir son petit univers.  
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Luna Suárez
Luna Suárez


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MessageSujet: Re: tu m'as rendu moins bavard ; luna    tu m'as rendu moins bavard ; luna  EmptySam 8 Sep - 11:22

Al Capone always said,
asking polite with a gun in your hand is always better than just asking polite.
[with cesario/pt. i]
OUTFITS

La semaine touche à sa fin, et la chipie à l'arrière de la voiture n'a pas oublié cette promesse faîte à la volée par Milo. «  Si tu es sage, à l'école et à la maison toute la semaine. Vendredi, tu auras des de la rosa. ». Luna remercie entre ses dents son tendre, alors que Lila n'arrête pas de lui demander quand elle aura ces fameux bonbons mexicains entre les mains. A en croire la petite, elle ne peut pas attendre jusqu'à la maison, et Luna capitule bien vite. Elle finit par faire un détour, et s'engouffrer dans son quartier favori de tout San Francisco. Elle trouve une place de parking non loin de la petite  épicerie du quartier. Elle se gare, puis détache la princesse. Après avoir payé le parcmètre, tenant la main de Lila s'engouffre dans l'établissement. Luna en profite pour faire quelques achats pour le repas du soir. Des tomates bien mûres, quelques poivrons, quelques fruits de saisons pour une potentielle nouvelle recette de tarte ou de gâteau, et enfin le trésor de la gamine qui sert le paquet contre elle. Elles se dirigent vers la caisse. Une fois leur tour, Luna dépose les articles sur la caisse, sans réellement prêter attention au caissier très poli. - Holà... Perdóname por un momento... Mi hija, tienes que darle los dulces al señor, per favor. Excusez nous. Elle cherche dans son sac alors qu'un drôle d'échange se passe en sa fille et le vendeur. Elle guette sa fille du coin de l'oeil qui attrape l'ourson. Luna hausse un sourcil en fixant Lila qui sert l'ourson contre elle. La fillette comprend vite et tend l'ourson avec un sourire en remerciant le jeune homme. Luna réussit enfin à trouver son porte feuille et sort quelques billets pour payer ses courses. Elle va pour donner l'argent en souriant. - Je vais vous en prendre 4 alors, ce n'est jamais perdu. Elle rit doucement avec cet accent très prononcé qu'elle n'a jamais pu perdre. Malgré les années, malgré son immersion dans l'anglais hasardeuse. Elle relève enfin ses yeux sur le vendeur, et fronce les sourcils. Peut être est ce le fait qu'il lui semble nouveau, mais elle a ce sentiment de connaître ce visage. Elle reste figée un instant cherchant une réponse à ce malaise qui naît en elle. Elle ne met pas le doigt dessus, et sa fille lui demande ses bonbons, ce qui la perturbe. La seule réponse lui paraît si absurde qu'elle l'efface du revers de la main. Elle ouvre le paquet en attendant sa monnaie et lui donne une de ses sucrerie aux cacahuètes.
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